CDPQ's Complicity
What is the CDPQ?
The Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) was created in 1965 by the National Assembly to manage the collective savings of Quebecers. It is Quebecers’ nest egg.
With more than $473 billion in assets under management, CDPQ is Canada’s 2nd largest pension fund.
It manages the funds of 48 public organizations. These depositors are mainly public pension funds and insurance plans.
More than 6.5 million Quebecers pay into or receive benefits from these funds. For example, all employees pay a portion of their wages to the Quebec Pension Plan and the CNESST, Québec’s workers compensation board.
CDPQ’s main depositors
RRQ
Quebec pension plan
FARR
Pension plans sinking fund
RREGOP
Pension plan for employees of the Quebec government and public agencies
CCQ
Pension Plan for Employees in the Quebec Construction Industry
CNESST
Quebec workers compensation board
FDG
Generations Fund
SAAQ
Quebec car insurance plan
RRPE
Pension Plan of Management Personnel
AMF
Autorité des marchés financiers
CDPQ invests in human rights violations
As of December 31, 2023, CDPQ had $27.4 billion invested in 76 companies around the world that are complicit in violations of international law and crimes against the Palestinian people. This represents an increase of 24% on the previous year and 5.8% of total investments, which amount to $473.3 billion.
These 76 companies can be found on one or more of the six lists of companies identified as complicit in crimes against the Palestinian people: the United Nations database, the AFSC Investigate project, Canada : Stop Arming Israel, Who Profits, Don’t Buy Into Occupation and Campaign Against Arms Trade.
To find out more, see the Analysis of the 2024 Annual Report produced jointly by the Quebec Coalition URGENCE Palestine and the Just Peace Advocates on April 30, 2025.
Examples of complicit companies
WSP GLOBAL
Firme de génie-conseil basée à Montréal
WSP supervise l’expansion du train léger de Jérusalem vers les colonies illégales de Jérusalem-Est. En facilitant le transfert de colons vers des territoires occupés, WSP est complice de crimes de guerre et de violations du droit international. La CDPQ est le plus grand actionnaire de WSP Global.
5,2 milliards $
ALSTOM
Multinationale française, propriétaire de Bombardier Transport
Alstom participe à la construction de la ligne A1 Jérusalem-Tel-Aviv sur des terres volées au peuple palestinien par une expropriation illégale, ce qui constitue une violation du droit international.
2,6 milliards $
AMAZON
Multinationale et géant du Web
Via son service Amazon Web Services (AWS), fournit une infrastructure infonuagique essentielle au gouvernement et à l’armée israélienne. Ces technologies soutiennent la surveillance, la répression des Palestinien·nes et le fonctionnement des colonies illégales, en violation du droit international. En hébergeant des données militaires et sécuritaires, Amazon participe directement à l’occupation et à l’apartheid.
2 milliards $
CATERPILLAR
Plus grande entreprise d’équipement de construction au monde
Israël utilise l’équipement de Caterpillar pour détruire des dizaines de milliers de maisons et la construction de colonies israéliennes illégales en Palestine. La machinerie lourde de Caterpillar a aussi servi à construire le mur de séparation de 700 kilomètres en Cisjordanie qui emprisonne la population et qui a permis à Israël d'annexer 10 % du territoire en violation du droit international.
309,4 millions $
LOCKHEED MARTIN
Plus grande entreprise militaire au monde
Fournit la majorité des avions de chasse de l’armée israélienne. Ces avions ont été utilisés lors des nombreuses attaques contre Gaza depuis 2007 pour tuer des dizaines de milliers de Palestinien·nes. Les avions F-35 servent à perpétrer le génocide actuel, en larguant des bombes de 900 kg sur les habitant·es de Gaza.
159,8 millions $
La CDPQ doit agir
La CDPQ doit s’assurer que tous ses investissements respectent le droit international.
Pour cela, elle a deux options : faire pression sur les entreprises complices pour qu’elles cessent immédiatement toute activité liée à des violations du droit international (ex. WSP Global) ou retirer ses investissements (ex. Lockheed Martin).
Désinvestir, c'est possible !
La CDPQ a déjà abandonné des investissements ayant des impacts sociaux ou environnementaux négatifs.
L'industrie du tabac
En 2020, la CDPQ a retiré tous ses investissements de l’industrie du tabac.
Les industries fossiles
En 2022, la Coalition Sortons la Caisse du Carbone a forcé la CDPQ à se retirer complètement de la production de pétrole.
Policity
En 2023, la coalition BDS-Québec a forcé la CDPQ à retirer ses investissements de Policity, l'académie de police d'Israël.
Le cas de la Norvège
KLP, le principal fond de pension de Norvège, a procédé à plusieurs désinvestissements dans les dernières années.
Avril 2021 : KLP désinvestit de 16 entreprises en raison de leur implication dans les colonies israéliennes en Cisjordanie, dont Alstom.
Juin 2024 : KLP se retire de Caterpillar en raison de son rôle dans des violations des droits humains et du droit international en Palestine.
Si KLP a retiré ses investissements de ces entreprises, la CDPQ peut et doit le faire !
Deux poids, deux mesures
La CDPQ prétend que ses investissements adhèrent aux plus hauts standards éthiques. Elle a d’ailleurs agi rapidement lorsque la Russie a envahi l’Ukraine.
Pourquoi la CDPQ ne le fait pas pour la Palestine?
